6 Conseils A Suivre Pour Une Immunité Collective Efficace
L’immunité collective fait référence à un protectionnisme collectif. Le plus grand nombre de personnes possible se font vacciner, protégeant ainsi les personnes incapables de se faire vacciner, comme les nourrissons ou les personnes immunodéprimées. On parle également d’immunité de troupeau quand il s’agit des maladies qui font beaucoup de ravages comme la COVID 19.
Le terme « troupeau » est ici essentiel, car il reflète la manière dont les troupeaux d’animaux protègent collectivement et en coopération les plus faibles d’entre eux. Pour en savoir davantage sur l’immunité collective, il est essentiel pour vous de lire les lignes suivantes.
Que signifie concrètement l’immunité collective ?
Quand plusieurs personnes développent un anticorps pour combattre un virus ou une bactérie, on parle d’immunité collective. Elle est possible à travers l’administration des vaccins contre ce virus ou cette bactérie. L’immunité collective est donc la protection indirecte contre une maladie infectieuse contagieuse qui survient lorsqu’une population est immunisée par la vaccination ou par l’immunité développée par une infection antérieure.
Quels sont les défis liés à la création d’une immunité collective ?
Plus une maladie est infectieuse, plus l’immunité de la population est nécessaire pour garantir l’immunité collective. Par exemple, la rougeole est très contagieuse et une personne atteinte de rougeole peut infecter jusqu’à 18 autres personnes. Cela signifie qu’environ 95 % des personnes doivent être immunisées pour que le groupe plus large bénéficie de l’immunité collective.
Même lorsque les vaccins sont disponibles, il n’est pas toujours possible d’obtenir une immunité collective pendant très longtemps. Certains virus, comme la grippe saisonnière, mutent fréquemment, évitant ainsi la réponse immunitaire du corps. L’immunité ne dure donc pas toujours éternellement, c’est pourquoi le vaccin contre la grippe est nécessaire chaque année.
Les risques liés à l’immunité collective
La vaccination de masse a très bien réussi à induire une immunité collective contre de nombreuses maladies, en protégeant celles qui sont incapables de développer une immunité, telles que les personnes immunodéprimées ou dont le système immunitaire est supprimé pour des raisons médicales.
Cependant, lorsque l’immunité du troupeau est bien établie, certaines personnes choisissent de se comporter comme des « passagers clandestins », bénéficiant essentiellement du fait que tout le monde se fait vacciner, tout en s’abstenant de se faire vacciner soit parce qu’elles choisissent de ne pas le faire, soit parce qu’elles sont activement contre la vaccination.
Lorsqu’une population compte trop de ces passagers clandestins, le niveau d’immunité global est compromis et l’immunité du troupeau peut être perdue, mettant tout le monde en danger.
L’immunité collective peut-elle agir sur les virus comme la COVID 19 ?
Le nouveau coronavirus a un taux d’infection inférieur à celui de la rougeole, chaque personne infectée le transmettant à deux ou trois nouvelles personnes, en moyenne. Cela signifie que l’immunité du troupeau doit être obtenue lorsqu’environ 60 % de la population devient immunisée contre la COVID-19.
Cependant, l’immunité naturelle du troupeau obtenue par l’infection plutôt que par la vaccination peut être difficile à induire par une infection non contrôlée, car il y aurait un taux très élevé de maladies graves et de décès, les systèmes de santé étant dépassés bien au-delà de leur capacité de pointe, même dans les pays à revenu élevé pour le cas de cette pandémie. C’est pourquoi l’immunité collective est généralement recherchée par le biais de programmes de vaccination.
Une fois que l’immunité du troupeau a été établie pendant un certain temps et que la capacité de propagation de la maladie est entravée, la maladie peut éventuellement être éliminée. C’est ainsi que le monde a éradiqué la variole, par exemple.
Conclusion
En somme, l’avantage de l’immunité collective est que, les personnes qui ne sont pas vaccinées, ou chez qui le vaccin ne déclenche pas l’immunité, sont protégées parce que les personnes autour d’elles qui sont immunisées peuvent agir comme des tampons entre elles et une personne infectée.